La Saga Martel La main sera bientôt à la 3ème génération. Mais pour l’instant, Lionel et Fabrice Martel continuent de bétonner l’entreprise familiale avec une croissance annuelle insolente de 15 % depuis 15 ans. Le 4 juin 2020 – par Franck Prades / TP Aménagements Magazine Et pour que cela dure encore longtemps, tous les scénarios sont sur la table, croissance externe, qu’elle soit géographique ou par diversification. L’entrée en scène de nouvelles ressources humaines n’est pas non plus exclue. Elles seront la roue de transmission pour cette future génération d’entrepreneurs. “ On a su construire une entreprise multimétiers, pour ne pas être tributaire de cycles économiques trop prononcés. Mais aussi en ayant la faculté de passer d’un métier à l’autre, en formant nos collaborateurs à la polyvalence. Nous insistons beaucoup sur la formation interne de nos équipes et leur qualification sur plusieurs types de travaux « , Lionel Martel, DG avec Fabrice du groupe familial. crédit Marine Gonard Sur la place lyonnaise, les frères Martel ne laissent personne indifférent. Leur réussite éclatante, leur caractère bien trempé façon rouleau compresseur, leur passion du travail bien fait, c’est leur signature d’entrepreneurs acharnés de boulot. D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que la structure familiale est passée, en 15 ans, de 30 à plus de 240 personnes. Pour atteindre un chiffre d’affaires approchant les 70 M€. Ça ressemble à une vraie success story. Mais les deux frères le savent bien : rien n’est définitivement acquis. Et la dernière crise sanitaire l’a bien démontré. “ L’idée est de rester agiles. On a réussi à construire une entreprise multimétiers, pour ne pas être tributaire de cycles économiques trop prononcés. Mais aussi en sachant passer d’un métier à l’autre, en formant nos collaborateurs à la polyvalence. Nous insistons beaucoup sur la formation interne de nos équipes et leur qualification sur plusieurs types de travaux ”, lance Lionel Martel qui travaille au développement stratégique du groupe avec Wilfried, son fils. Le savoir-faire en mix métier À vrai dire, l’entreprise porte beaucoup de casques différents. Déjà, et par culture, les TP et le transport, métier d’origine du père qui s’est lancé comme affréteur en 1971. Et là aussi on retrouve cette volonté d’équilibrer ses activités avec les terrassements (35 % du chiffre), la voirie (45 %) et l’assainissement (20 %). Désormais, la division des TP intègre la production de matériaux de carrières. MARTEL Groupe est en effet propriétaire d’un site d’extraction sortant 300 000 t, dont la moitié en recyclés. Ils sont aussi actionnaires d’une centrale d’enrobés P2R produisant 180 000 t/an et assurant leur besoin en ressources naturelles et recyclées. Notamment pour leurs 3 centrales de BPE sur le Sud-Est lyonnais pour une production de 150 000 m3/an de béton. L’histoire de Martel s’est aussi construite avec des reprises de sociétés, comme REGIL TP. Et des diversifications comme le béton décoratif avec SDC (2,4 M€), le désamiantage avec l’entité DRA (4 M€) ou GEOLOC pour le négoce de matériaux, qui atteint 1,8 M€. Au total, le groupe Martel est constitué de 10 entités différentes, intégrant une logique de complémentarité dans une même filière qu’est le BTP bâtiment travaux publics. “ En regardant en arrière, je pense sincèrement que nous avons réussi avec mon frère à collaborer intelligemment. Fabrice pour la gestion du matériels et prise d’affaire en déconstruction / terrassement et moi-même sur la prise d’affaire VRD privé et public. De plus, nous étions tous les deux convaincus par la pertinence de notre modèle. Et ceci en pensant toujours à satisfaire au mieux notre client. C’est d’ailleurs l’esprit que nous avons voulu inculquer en interne à l’ensemble de nos collaborateurs ”, ajoute Lionel Martel. […] Retrouvez l’intégralité de l’article sur le site de TP Aménagements : https://tp-amenagements.fr/economie/croissance-developpement/la-saga-martel/