le 17 Septembre 2020 – Le Journal du Bâtiment et des TP “Cahier Spécial Véhicules utilitaires / Engins de chantier” MARTEL Groupe investit 3 M€ par an dans l’acquisition d’engins Le groupe du TP gère scrupuleusement l’achat-revente, l’entretien et le planning chantier de ses machines. Ce suivi rigoureux constitue un atout pour s’assurer d’avoir un parc disponible et en bon état. « MARTEL Groupe réunit 13 sociétés représentant tous les corps de métiers des travaux publics. Nous faisons du désamiantage, de la déconstruction, du terrassement, de la VRD, de la maçonnerie et du génie civil, des travaux spéciaux, du négoce… », rappelle Fabrice Martel, codirigeant du groupe familial avec son frère Lionel. Installé à Saint-Laurent-de-Mure, Martel Groupe emploie quelque 200 personnes et enregistre plus de 50 M€ de chiffre d ‘affaires. Pour mener ses différentes activités, le groupe dispose d’une flotte de 65 poids lourds et de plus d’une centaine de machines en tous genres. « Sans compter le petit matériel », précise Fabrice Martel. Ces engins et matériels sont essentiels au bon avancement des chantiers et donc à la bonne marche des affaires. Pour garder la main sur un poste stratégique, les dirigeants ont privilégié une politique d’acquisition plutôt que de location. « Acheter nos matériels nous permet de mieux gérer notre parc et notre programme de renouvellement. Lors de la revente, faire rentrer de l’argent en trésorerie est aussi toujours appréciable », explique-t-il. Chaque année, l’investissement dans de nouveaux équipements avoisine 3 M€. Les grosses machines, notamment pour le terrassement, sont en moyenne renouvelées tous les 7 ans. Pour les camions, Martel Groupe s’adapte au marché de l’offre et de la demande. « Généralement, nous gardions nos poids lourds jusqu’à 7-8 ans, mais nous allons descendre autour de 4-5 ans car nous devons changer un certain nombre de nos camions pour satisfaire aux obligations des Zones à Faibles Emissions, mises en place notamment dans la métropole de Lyon », justifie le directeur. Une pelle de déconstruction de 70 tonnes avec un bras de 32 mètres ! L’entreprise a fait le choix de travailler avec différentes marques. « Pour les poids lourds, Mercedes est notre marque phare et nous avons aussi quelques véhicules Renault. Côté engins, nous avons beaucoup de machines Hyundai, mais possédons également des machines de la marque Liebherr, Caterpillar et Volvo », détaille Fabrice Martel. L’engin qui fait le plus la fierté des dirigeants est une pelle de déconstruction Hyundai de 70 tonnes avec un bras de 32 mètres. Ce type de matériel est présent dans le parc des grosses majors du secteur, mais est bien plus rare dans les PME. « Nous sommes les seuls dans la région à avoir cette pelle », affirme Fabrice Martel. Pour maîtriser les coûts et garantir une disponibilité maximale des équipements, le groupe effectue en interne 90 % de l’entretien avec une équipe de trois mécaniciens. « Nous réalisons ainsi une économie de 80 000 à 85 000 €, mais ce fonctionnement nous permet surtout de réduire le temps d’immobilisation des engins », souligne le dirigeant. Le groupe prête une attention tout aussi forte au planning des chantiers. Les conducteurs de travaux font remonter leurs besoins de matériels, et le directeur d’exploitation fait le dispatch. « Grâce au gain de temps sur l’entretien et au bon suivi de la répartition des machines, nous pouvons éviter au maximum de recourir à la location. La location, c’est vraiment la solution de dernière limite », certifie Fabrice Martel. A la fin du mois, les équipes seront donc parfaitement opérationnelles avec tout le matériel nécessaire pour entamer le chantier de déconstruction, désamiantage et curage de l’ex-bâtiment Orange, à l’angle du boulevard Vivier-Merle et du cours Gambetta au Sud de la Part-Dieu à Lyon 3e. [ … ] Pour découvrir la fin de l’article, abonnez-vous au Journal du BTP, en cliquant ici Couverture © Journal du BTP Article © Journal du BTP